Amale El Atrassi

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Amale El Atrassi
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (48 ans)
Saint-Doulchard (Cher)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française
marocaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
EssayisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Mustapha El AtrassiVoir et modifier les données sur Wikidata

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Amale El Atrassi est une Franco-Marocaine connue par un ouvrage autobiographique publié en 2013, où elle dénonce le traitement des filles dans certaines familles marocaines.

Biographie

Amale El Atrassi est la troisième de six enfants et naît le à Saint-Doulchard (agglommération de Bourges), dans le Cher, en France[1],[2],[3]. Son père, alcoolique, est ouvrier à l'usine Rosière près de Bourges[4]. Ses parents se sont mariés au Maroc et ont immigré depuis un quartier de Rabat[5].

Les trois filles de la famille fuguent à Paris, mais sont rattrapées. L'été suivant, leur père les « [laisse] au Maroc », où elles doivent rester trois ans dans un quartier[4],[5]. Chaque année, leur père revient pour l'été et leur affirme que l'exil est dû à une décision de justice, tout en élevant ses deux fils en France[5]. L'année de ses quinze ans, Amale El Atrassi est victime d'un viol collectif et gravement blessée à la jambe[4]. Sa mère, divorcée, la travestit pour la ramener en France en secret après ces trois années[4], alors qu'elles ont fugué à Agdal[6]. À son retour, Amale El Atrassi souffre d'un trouble de la personnalité borderline dû au traumatisme de son exil[6].

À son retour, sans papiers ni revenu, elle vole dans les magasins et fait un premier séjour en prison à l'âge de dix-huit ans, suivi par plusieurs autres[6].

En 2013, elle n'a toujours pas de papiers français ni marocains, alors qu'elle est mère de quatre enfants français[4].

Après la publication du livre Louve musulmane, écrit avec l'aide de Clarisse Mérigeot (d), le [1], Amale El Atrassi affirme que les médias, jusque-là intéressés par son témoignage, cessent de lui répondre, parce que son frère, Mustapha El Atrassi, l'a exigé[4]. Elle dit aussi subir des violentes pressions de sa part. Il nie l'accusation[4]. Amale El Atrassi dit être ostracisée par sa famille, à l'exception d'une de ses sœurs et de son père, venu s'excuser après la publication du livre[2].

Le livre est réédité au format de poche en [2].

Notes et références

  1. a et b « Amale, sœur de l'humoriste Mustapha El Atrassi, témoigne de son enfance malheureuse », sur France 3 Centre-Val de Loire, (consulté le ).
  2. a b et c « Amale El Atrassi », sur La Marocaine, (consulté le ).
  3. Hajar Hamri et Amale El Atrassi, « “Louve Musulmane”, un livre d’Amale El Atrassi », sur Slate Afrique, (consulté le ).
  4. a b c d e f et g Brigitte Barnéoud, « Amale El Atrassi : le livre d'une sœur blessée », sur La Nouvelle République, (consulté le ).
  5. a b et c Martine Gozlan, « La révolte d'une “Louve Musulmane” », sur Marianne, (consulté le ).
  6. a b et c (en) « Amale Elatrassi talks about “Muslim Wolf”, Rape, Forced Exil and Imprisonment », sur Morocco World News, (consulté le ).

Liens externes

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