Charles Constantin

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Charles Constantin
Données clés
Nom de naissance Titus-Charles Constantin
Naissance
Marseille, Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Décès (à 56 ans)
Pau, Drapeau de la France France
Activité principale Chef d'orchestre, compositeur
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Ambroise Thomas
Récompenses Second Prix de Rome (1863)
Distinctions honorifiques Officier de l'Instruction publique (1889)

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Charles Constantin est un violoniste, compositeur et chef d'orchestre français né le à Marseille et mort le à Pau.

Biographie

Titus-Charles Constantin naît le à Marseille[1],[2],[3].

Comme violoniste, il se forme dans sa ville natale et, à Paris, joue dans les orchestres du Théâtre-Lyrique et du Théâtre-Italien[1].

En 1858, il est admis dans la classe de composition d'Ambroise Thomas au Conservatoire de Paris. Lauréat d'une mention au concours du Prix de Rome en 1861, il obtient un second grand prix en 1863 avec sa cantate David Rizzio[1],[3].

Comme compositeur, Charles Constantin est l'auteur d'un ballet, Bak-Bek, créé à Lyon en 1867, d'un opéra-comique, Dans la Forêt, créé à l'Athénée le , et de plusieurs morceaux symphoniques et de circonstances[1],[3]. Mais il fait essentiellement carrière en tant que chef d'orchestre de théâtre[1].

En 1865, il est chef aux Fantaisies-Parisiennes, où il dirige des ouvrages lyriques peu connus de Mozart, Schubert et Weber et des opéras-comiques français anciens d'Hérold, Monsigny, Philidor ou Boieldieu. Il quitte ce poste en 1870 et, après la guerre, prend la direction des concerts du Casino-Cadet, puis de l'Athénée, enfin, en 1873, du nouveau théâtre de la Renaissance[1].

En 1876, il succède à Adolphe Deloffre à la tête de l'Orchestre de l'Opéra-Comique, pour quelques mois, Léon Carvalho, le nouveau directeur de l'institution, ne renouvelant pas son contrat. De santé fragile, Constantin quitte Paris pour la province, dirige les concerts du Casino de Royan et l'orchestre du théâtre de Pau, à compter de 1878[1].

En 1889, il est nommé officier de l'Instruction publique[2].

Charles Constantin meurt à Pau le [4].

Références

  1. a b c d e f et g Fauquet 2003, p. 312.
  2. a et b Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 725
  3. a b et c François-Joseph Fétis et Arthur Pougin (dir.), Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique : Supplément et complément, vol. 1, Paris, Firmin-Didot, (lire en ligne), p. 197
  4. Denis Havard de la Montagne, « Charles CONSTANTIN (1835 – 1891) », sur www.musimem.com (consulté le )

Bibliographie

  • Joël-Marie Fauquet, « Constantin, Titus-Charles », dans Joël-Marie Fauquet (dir.), Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle, Fayard, , xviii-1406 (ISBN 2-213-59316-7, BNF 39052242), p. 312.

Liens externes

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