Dolkun Isa

Dolkun Isa
Dolkun Isa en 2020.
Fonctions
Président du
Congrès mondial des Ouïghours
Biographie
Naissance
(56 ans)
Xinjiang, Chine
Nationalité
Allemagne
Formation
Activité
MilitantVoir et modifier les données sur Wikidata

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Dolkun Isa, né le à Kalpin[1], est un militant des droits de l'homme de l'ethnie ouïghoure. Depuis 2017, il est le président du Congrès mondial des Ouïghours[2].

Biographie

Dolkun Isa étudie la physique à Ürümqi à partir de 1984. Il fonde un syndicat étudiant en 1985. Il est renvoyé en après des manifestations à Ürümqi pour dénoncer les discriminations visant les Ouïghours[1].

Il ouvre un restaurant à Pékin, où il est arrêté et accusé de complot en 1994. Il fuit vers la Turquie, avant de se réfugier en Allemagne en 1996[1] où il obtient sa naturalisation en 2006[3],[4].

Recherché par la Chine pour un meurtre qu'il aurait commis en 1996[5], il fait l'objet d'une notice rouge d'Interpol à partir de 1997. Des sources diplomatiques indiquent que la Chine a demandé son arrestation à des pays européens à plusieurs reprises, sans jamais fournir de preuve des crimes dont il est accusé[4]. Sa notice rouge est effacée par Interpol en 2018[1]. La Chine a exprimé son mécontentement concernant la décision d'Interpol de lever l'alerte contre Dolkun Isa, accusé par les autorités chinoises d'être un terroriste[4].

Dolkun Isa prend la tête du Congrès mondial des Ouïghours en [2]. En , Dolkun Isa s’oppose aux camps de rééducation du Xinjiang où un million de personnes auraient été enfermées[6]. Depuis, il est sans nouvelles directes de ses proches restés en Chine[5].

Notes et références

  1. ↑ a b c et d Laurence Defranoux, « De l'autre côté du mur », Libération, no 12514,‎ , p. 26 (ISSN 0335-1793, lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  2. ↑ a et b (en-US) « World Uyghur Congress Sixth General Assembly » [archive], sur uyghurcongress.org (consulté le ).
  3. ↑ « Corée du Sud. Amnesty se félicite de la libération de Dolkun Isa, mais déplore qu’il n’ait pu entrer sur le territoire », sur amnesty.org, .
  4. ↑ a b et c (en) Ben Blanchard, « China upset as Interpol removes wanted alert for exiled Uighur leader », sur Reuters, .
  5. ↑ a et b Laurent Marchand, « Il porte la voix de Ouïghours contre la Chine », dimanche Ouest-France, no 1353,‎ , p. 10 (ISSN 0999-2138, lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  6. ↑ Reuters, « Nouveaux appels à la fermeture des "camps de rééducation" du Xinjiang », sur Challenges, .

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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