Georges Henri Roulleaux-Dugage

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Georges Henri Roulleaux-Dugage
Fonctions
Député de l'Orne
-
Maire de Saint-Bômer-les-Forges
-
Biographie
Naissance
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RouelléVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
Saint-Bômer-les-ForgesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Famille
Roulleaux-DugageVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Georges Roulleaux-DugageVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marie-Adrienne-Mélanie-Suzanne Garnier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Georges Roulleaux-Dugage
Henri Georges Roulleaux-DugageVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique

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Georges Henri Maurice Christian Roulleaux-Dugage, né le à Rouellé et mort le à Saint-Bômer-les-Forges (Orne), est une personnalité politique française, député de l'Orne de 1930 à 1942[1].

Biographie

Il appartient à une famille de parlementaires :

Il fréquente le lycée Condorcet et reçoit une éducation artistique, achevée par plusieurs voyages en Europe et autour du monde. Il est maire de Saint-Bômer-les-Forges de 1919 à 1944. Son frère démissionnant de son poste de député pour raison de santé, il le remplace et est élu au sein de l’Union républicaine démocratique (droite), puis réélu en 1932 et 1936 lors du Front populaire sous l'étiquette Fédération républicaine (alors droite républicaine relativement modérée sous l'égide de Louis Marin).

Il fait peu de propositions de loi, mais intervient sur des sujets très variés en matière de relations internationales ou sur les questions industrielles et agricoles.

Il vote avec la très large majorité de la Chambre l’attribution des pouvoirs constituants au maréchal Pétain, le [2].

Durant l'occupation, il organise dès 1942 au sein de sa mairie un service de faux papiers au profit de familles juives réfugiées localement et accueille en 1943 dans sa propriété de la Bérardière les services médicaux de l'hôpital de Flers, alors bombardé. Son fils, Henry-Jean, est incarcéré en 1943 à Fresnes en tant que membre du réseau parisien de résistance Orion.

Il est déclaré inéligible en 1944 comme la plupart de ses collègues députés ayant voté pour, son neveu Jacques Roulleaux-Dugage, maire de Rouellé, étant élu pour le remplacer en tant que député en 1945 lors de l'élection de l'Assemblée nationale constituante, puis battu l'année suivante[3] dans un contexte de recomposition du paysage politique français de l'après-guerre[4].

Ayant rendu ses comptes d'élu républicain, il n'a pas été inquiété durant la période d'épuration.

Article lié

Source

  • « Georges Henri Roulleaux-Dugage », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • « Georges Henri Roulleaux-Dugage », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale, consultée le 06/09/2012

Références

  1. « Georges Henri Roulleaux-Dugage », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale, consultée le 06/09/2012
  2. « Site de l'Assemblée nationale - Annexe au procès-verbal de la séance du mercredi 10 juillet 1940 » [PDF] (consulté le )
  3. « Georges Henri Roulleaux-Dugage », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale, consultée le 6 septembre 2012
  4. La recomposition des droites en Basse-Normandie à la Libération
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