Guillaume Gibert

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Gibert.

Guillaume Gibert
Fonctions
Régent de la Banque de France
-
Receveur général des finances
Oise
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Le Plessis-PlacyVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
FinancierVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Famille GibertVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Philippe Fontenilliat (beau-frère)
François-Alexandre Seillière (gendre)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Guillaume-Toussaint Gibert, seigneur de Thieux, est un financier français né au Plessis-Placy le et mort à Paris le .

Biographie

Fils de Claude Louis Gibert, écuyer, conseiller-secrétaire du roi, audiencier en la chancellerie du Conseil supérieur du Roussillon, et de Madeleine Lavoisier, et parent de l'abbé Louis-Bernard Gibert, Guillaume Gibert devient conseiller du roi et notaire au Châtelet de Paris pour le notariat de La Chapelle Saint-Denis le .

Il épouse Victoire-Félicité Fontenilliat (sœur de Philippe Fontenilliat) le , à l'église Saint-Roch à Paris[1]. Il sera le beau-père du baron François-Alexandre Seillière, du général-baron Louis-Auguste-François de Mériage et du comte Conrad de Gourcy.

Il acquiert les châteaux de Thieux et de Saint-Agil. Propriétaire de terrains rue d'Artois à Paris, il se fait construire un hôtel particulier au no 14, ainsi qu'un autre au no 9 (vendu en 1810 à Esterhazy).

Le , il vend son étude, situé rue Saint-Honoré, pour occuper les fonctions de receveur général des finances du département de l'Oise en 1801. Il y acquiert deux des anciennes maisons canoniales.

Il devient administrateur de la Caisse d'escompte du commerce.

Il est régent de la Banque de France de 1806 à 1811 (VIe siège). Il quitte son siège de régent après avoir céder la recette générale à son fils Achille Louis Gibert (1786-1860), qui l'occupa durant plus d'un demi-siècle.

Il fut le bienfaiteur du collège de Juilly, dont il rachète les bâtiments devenu bien national durant la Révolution afin de leur restituer.

D'opinions monarchistes, il se tint à l'écart de la vie politique.

Il meurt le dans son hôtel particulier parisien du 14 rue d'Artois.

Sources

  • Romuald Szramkiewicz, « Les régents et censeurs de la Banque de France nommés sous le Consulat et l'Empire », Droz, 1974
  • Pierre-François Pinaud, « Les Receveurs généraux des finances: 1790-1865 », Droz, 1990
  • Philippe Berthelot, Études et notaires parisiens en 1803: au moment de la loi du 25 Ventose an XI (16.III.1803) : bicentenaires de la Loi de Ventôse et du Code civil, 2004
  • F. Foiret, Une corporation parisienne pendant la révolution (les notaires), 1912
  • Michel J. Cuny, Françoise Petitdemange, Christine Cuny, Ernest-Antoine Seillière: quand le capitalisme français dit son nom, 2002

Références

  1. Gibert, sur genea-bdf
  • icône décorative Portail du XVIIIe siècle
  • icône décorative Portail de la France au XIXe siècle
  • icône décorative Portail de la finance
  • icône décorative Portail de Paris