Henri Hajdenberg

Cet article est une ébauche concernant un avocat français et la culture juive ou le judaïsme.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Henri Hajdenberg
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonctions
Président
Conseil représentatif des institutions juives de France
-
Président
Congrès Juif européen
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (76 ans)
Boulogne-BillancourtVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Juriste, avocatVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Henri Hajdenberg, né le [1], est un avocat français.

Biographie

Inscrit au Barreau de Paris[2] en 1970, spécialiste du droit pénal des affaires, il crée son cabinet en 1973[3].

Ashkénaze à la tête du Renouveau juif, il appelle à voter contre la politique proche-orientale de Valéry Giscard d'Estaing, à l'Élection présidentielle française de 1981[4].

De 1995 à 2001, Henri Hajdenberg fut le 8e président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), succédant à Jean Kahn.

En 1998, il critique les propos du président Jacques Chirac à Beyrouth sur un retrait sans condition du Liban et du plateau du Golan par Israël[5].

Favorable au processus de paix avec les Palestiniens, il rencontre en 1999 Yasser Arafat, suscitant l’hostilité de Benyamin Netanyahou, qui refusera de recevoir la délégation du CRIF. Jacques Kupfer, président du Likoud de France, se montre également hostile aux dirigeants du CRIF, qu’il appelle la « petite frange des adorateurs d’Oslo »[6].

De retour en France, il déclare que le « rôle des communautés juives peut évoluer », et qu’il ne doit plus être uniquement question de « soutenir Israël » inconditionnellement : « Il faut multiplier les contacts avec le monde arabe, ses dirigeants, ses leaders d’opinion et au-delà. Le monde juif est mal connu de la société arabe, et l’inverse est vrai aussi. Sans se substituer aux dirigeants de l’État d’Israël, il importe de faire connaître les sensibilités des Israéliens et des Juifs de la diaspora, mais aussi d’écouter les analyses des dirigeants arabes[6]. »

En janvier 2000, il fut élu président du Congrès juif européen, succédant à l’Allemand Ignatz Bubis (de), décédé en août 1999[7]. Il est le frère de Serge Hajdenberg, fondateur de Radio J.

Notes et références

  1. Source : Quid.fr
  2. Site officiel
  3. Source : LesEchos.fr
  4. Communauté juive : Henri Hajdenberg a été élu à la présidence du Crif, Libération
  5. COMMUNAUTÉ JUIVE : Henri Hajdenberg, président du CRIF, critique les déclarations de Jacques Chirac à Beyrouth, Le Monde
  6. a et b Samuel Ghiles-Meilhac, « Le CRIF, de la clandestinité aux feux médiatiques », sur Le Monde diplomatique,
  7. L'Humanité du 10 janvier 2000

Liens externes

  • Photo sur crif.org
  • “Devoir de mémoire et réparation: Entretien avec Henri Hajdenberg” - Référence bibliographique sur cat.inist.fr
v · m
  • icône décorative Portail de la culture juive et du judaïsme
  • icône décorative Portail du droit français
  • icône décorative Portail de la politique française