Liste des commanderies templières dans le Péloponnèse

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Cette liste recense les commanderies, forteresses et maisons de l'Ordre du Temple qui ont existé dans le Péloponnèse, correspondant aux territoires de l'ancienne principauté d'Achaïe.

Faits marquants et histoire

Article connexe : Les maîtres de la province de Romanie puis de Morée.

À la suite de la quatrième croisade, les templiers s'installèrent en Grèce. On sait notamment grâce à la chronique de Morée[1] qu'ils se virent attribuer quatre fiefs dans la péninsule du Péloponnèse au même titre que les autres ordres militaires[2] et que la province templière de Romanie[3] incluait l'ensemble de la Grèce actuelle[4]. À la fin du XIIIe siècle, il semblerait qu'ils aient perdu l'ensemble de leurs biens dans le reste de la Grèce car le maître de la province était désigné par le titre de commandeur d'Achaïe[6].

Châteaux, commanderies, forteresses et autres biens

Type Nom Ville actuelle (ou à proximité) Observations
Commanderie Andravida Andravida [7],[8]
Château Laffustan Phosténa[9] [10]
Commanderie Malvoisie Monemvasia à vérifier
Fief Paléopoli à proximité de l'antique Élis [11],[12],[13]
Commanderie Palusioli (Palingiali ?) non identifiée (Morée) [14]
Village Pasalan non identifié (en Morée) [15],[12]
Forteresse Vretembouga (officiellement Doxa depuis 1928) territoire aux limites de l'Arcadie et de l'Élide, au nord de Dimitsana selon Buchon[16], attribution rejetée par A. Bon[17]
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Localisation géographique
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Commanderie templière

Andravida
Localisation de la ville
Laffustan

Quelques lieux dont l'attribution aux templiers n'est pas étayée par des preuves formelles et qui mériteraient des recherches approfondies :

  • L'ancien monastère de Voulkano[18], au sommet du Mont Ithôme, antique Messène (Vourkáno)[19]

Articles connexes

Références

  1. ↑ Bouchet 2005
  2. ↑ Buchon 1843, p. 493; Chronique de Morée originale en français p. 48
  3. ↑ Au sens d'Empire latin de Constantinople, cf. Romania (homonymie).
  4. ↑ Demurger 2008, p. 151-152
  5. ↑ Actes relatifs à la principauté de Morée, (présentation en ligne), p. 91 (n°86)
  6. ↑ Eustache de Guercheville, « preceptorem domus Templi in Achaya » le 26 mai 1294 à Barletta (Italie)[5], cf. Demurger 2008, p. 335 qui le qualifie de maître de la province de Morée.
  7. ↑ Valérie Alanièce, « 1249 : Villehardouin fait ériger Mistra », L'est-éclair,‎ (lire en ligne)
  8. ↑ Gilmour-Bryson 1998, p. 93-94
  9. ↑ (el) Φώσταινα Αχαΐας.
  10. ↑ Bon 1968, p. 458
  11. ↑ Bon 1968, p. 71,100, donation d'Hugues de Besançon en 1210 aux templiers.
  12. ↑ a et b Longnon 1946, p. 87
  13. ↑ Longnon 1960, p. 107
  14. ↑ Gilmour-Bryson 1998, p. 94
  15. ↑ Donation de Guillaume de Résie en 1210 également, cf. Bon 1968, p. 71 et 100.
  16. ↑ Buchon 1843, p. 493
  17. ↑ Bon 1968, p. 399
  18. ↑ Breuillot 2005, p. 221-229
  19. ↑ Mentionné dans le guide vert. On attribue généralement le second monastère au pied du mont Ithôme (ne pas confondre avec l'ancien) aux Hospitaliers, cf. Breuillot 2005, p. 229.

Bibliographie

  • Alain Demurger, Les Templiers, une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Paris, Seuil, coll. « Points Histoire », (1re éd. 2005), 664 p., poche (ISBN 978-2-7578-1122-1)
  • René Bouchet, Chronique de Morée, Paris, Éditions des Belles-Lettres, , 359 p. (ISBN 978-2-251-33946-7)
  • Martine Breuillot, Châteaux oubliés de la Messénie médiévale, Éditions L'Harmattan, , 320 p. (ISBN 978-2-296-40645-2, lire en ligne)
  • (en) Helen J. Nicholson et Université de Cardiff, School of History and Archaeology., « The Motivations of the Hospitallers and Templars in their involvement in the Fourth Crusade and its aftermath », Malta Study Center Lecture,‎ (lire en ligne)
  • (en) Kristian Molin, Unknown Crusader Castles, Continuum International Publishing Group, , 448 p. (ISBN 978-1-85285-261-0, lire en ligne)
  • (en) Anne Gilmour-Bryson, The Trial of the Templars in Cyprus, Brill, , 502 p. (ISBN 978-90-04-10080-0, lire en ligne)
  • Antoine Bon, La Morée franque : Recherches historiques, topographiques et archéologiques sur la principauté d'Achaie 1205-1430, (lire en ligne)
  • Jean Longnon, « Les noms de lieu de la Grèce franque », Le journal des savants, vol. 3, no 3,‎ , p. 97-110 (lire en ligne)
  • Jean Longnon, « Problèmes de l'histoire de la principauté de Morée : 1re partie », Le journal des savants, no 2,‎ , p. 77-93
  • J. -A. Buchon, La Grèce continentale et la Morée : Voyages, Séjour et Études historiques en 1840 et 1841, Paris, Béthune & Plon, , 567 p. (lire en ligne)
  • (en) Erhard P. Opsahl, The Hospitallers, Templars, and Teutonic Knights in the Morea After the Fourth Crusade, Madison, University of Wisconsin, , 212 p. (présentation en ligne)
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