Ludovic-Oscar Frossard

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Ludovic-Oscar Frossard
Illustration.
Louis-Oscar Frossard en 1929.
Fonctions
Député

(14 ans, 1 mois et 9 jours)
Élection 22 avril 1928
Réélection 8 mai 1932, 3 mai 1936
Circonscription Martinique (1928-1932)
Haute-Saône (1932-1942)
Législature XIVe, XVe, XVIe
Groupe politique SFIO (1928-1935)
NI (1935-1936)
USR (1936-1940)
Secrétaire général de la SFIC

(1 an, 11 mois et 28 jours)
Prédécesseur Création du poste
Successeur Louis Sellier
Secrétaire général de la SFIO

(2 ans)
Prédécesseur Louis Dubreuilh
Successeur Paul Faure
Ministre d'État
chargé des services de la Présidence du Conseil

(1 mois et 20 jours)
Président Albert Lebrun
Gouvernement Chautemps IV
Prédécesseur William Bertrand
Successeur Vincent Auriol
Maire de Ronchamp

(12 ans)
Prédécesseur François Lallemand
Successeur Alphonse Pheulpin
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Foussemagne, Territoire de Belfort
Date de décès (à 56 ans)
Lieu de décès 16e arrondissement de Paris[1] ou Foussemagne[2]
Nationalité Française
Parti politique SFIO (jusqu'en 1920)
SFIC/PC-SFIC (1920-1923)
PCU (1923-1924)
USC (1924-1925)
SFIO (1925-1935)
USR (1936-1940)
Mère Stéphanie Schwob
Conjoint Rose Petrequin
Enfants André Frossard
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Louis-Oscar Frossard, souvent désigné sous les noms de L.-O. Frossard ou Ludovic-Oscar Frossard, né le à Foussemagne (Territoire de Belfort) et mort le à Paris, est un homme politique français. Il est secrétaire général de la SFIO de 1918 à 1920, puis secrétaire général de la Section française de l'internationale communiste de 1921 à 1923. Il est député à partir de 1928 et ministre dans sept gouvernements entre 1935 et 1940.

Biographie

Jeunesse

Fils d'un artisan bourrelier radical-socialiste anticlérical et d'une mère d'ascendance juive, Stéphanie Schwob (1861-1924)[3], Louis-Oscar Frossard suit des études en école primaire supérieure puis entre à l'école normale de Belfort en 1905 pour devenir instituteur et est ensuite nommé à l'école de Petit-Croix. Militant socialiste, il est à plusieurs reprises inquiété par sa hiérarchie et son antimilitarisme lui vaut finalement d'être révoqué de l'enseignement[4] en 1913, peu de temps après la fin de son service militaire.

Carrière politique

Il devient le premier responsable socialiste du Haut-Rhin (c'est-à-dire de l'arrondissement subsistant du Haut-Rhin : le futur Territoire de Belfort), principal rédacteur du journal local Germinal de Belfort et candidat socialiste à l'élection législative de 1914 dans la 1re circonscription de Belfort.

Pendant la guerre, il participe avec Jean Longuet et Paul Faure aux combats de la minorité socialiste, de tendance « pacifiste », mais « patriote »[5]. Il devient délégué permanent à la propagande, puis secrétaire de la SFIO en .

En 1919, il est candidat sur la liste socialiste menée par Jean Longuet aux élections législatives dans le département de la Seine, mais balayé par la vague « bleu horizon », il n'est pas élu.

Partisan de la « reconstruction » d'une Internationale socialiste, il se convertit à l'adhésion à l'Internationale communiste (IC) à la suite d'un voyage en Russie en 1920 ; il défend cette thèse lors du Congrès de Tours. Secrétaire général du jeune Parti communiste, mais désavoué par l'Internationale sur son attitude au IIe Congrès du PCF, et refusant la 22e condition de Moscou (le Komintern interdisant l'appartenance à la franc-maçonnerie), il démissionne le . Il crée alors le Parti communiste unitaire (PCU) qui devient en 1924 après fusion avec d'autres groupes dissidents l'Union socialiste communiste[4]. Il se porte candidat aux législatives sur une liste du Cartel des gauches dans le département de la Seine, mais n'est pas élu.

Il revient ensuite à la SFIO, en se rapprochant de Jean Longuet au sein de la rédaction de la Nouvelle revue socialiste, qu'il dirige de 1925 à 1930. Il est élu député socialiste en 1928 de la Martinique et 1932 de Haute-Saône, succédant dans la circonscription de Lure à un autre socialiste, Charles Cotin. Homme de presse, il est le patron du quotidien Le Soir. Il est aussi conseiller général de Lure et maire de Ronchamp (Haute-Saône)[5]. Il quitte le parti et le groupe socialistes pour être ministre du Travail dans les cabinets Bouisson, Laval IV et Sarraut II (-). Peu associé au mouvement du Front populaire (il perd justement son poste de ministre quand le Front populaire arrive au pouvoir), il n'en reste pas moins lié à la gauche modérée. Réélu député « républicain-socialiste » de la Haute-Saône en 1936, il retrouve des fonctions ministérielles dès  : ministre d'État, chargé des services de la Présidence du Conseil, du 4e cabinet Chautemps, puis ministre de l’Information du 2e cabinet Blum (mars-) et enfin ministre des Travaux publics du 3e cabinet Daladier (-). Il démissionne pour protester contre le « virage à droite » du gouvernement sur les quarante heures[4].

Il reprend le ministère des travaux publics le dans le cabinet Paul Reynaud président du Conseil, maintenu en fonctions dans le gouvernement que forme Pétain en pour signer l'armistice, dans lequel il est également brièvement chargé des Transmissions, jusqu'au . En juillet, il vote pour donner les pleins pouvoirs à Pétain[6].

Années d'Occupation

Il refuse de siéger au conseil national de l'État français, mais poursuit des activités de journaliste sous l'Occupation. Il écrit dans La Tribune de Saint-Étienne, et crée Le Mot d'ordre, quotidien publié à Marseille, en zone libre, dans lequel il vante les bienfaits de la Révolution nationale, seule à même de réformer l'injustice de la société[7]. À la fin de 1942, ses collaborateurs le dissuadent de saborder ce journal qui leur sert de couverture. Fidèle à ses amis, il intervient à plusieurs reprises auprès de Pierre Laval en faveur d'Édouard Herriot et de Léon Blum[2]. Ses activités vichystes lui vaudront d'être inquiété, mais il sera acquitté à la Libération[4]. Toutefois, le jury d'honneur maintient, par une décision du , l'inéligibilité qui le frappait en raison de son vote du , favorable au projet de révision constitutionnelle[2]. Il meurt en 1946. Son épouse, Rose Pétrequin, née en 1890, est décédée en 1979[8].

Vie personnelle

Il était à partir de 1926 franc-maçon, membre de la loge « L'Internationale » du Grand Orient de France[9].

Il est le père d'André Frossard, résistant arrêté en par la Gestapo, interné à Montluc, qui échappe de justesse au dernier convoi pour la déportation, épisode qu'il raconte dans son premier livre La Maison des otages. Baptisé catholique à 20 ans, contre l'avis de son père qui s'était détourné du christianisme, André Frossard fut un ami du Pape Jean-Paul II et fit une carrière d'écrivain et de chroniqueur au Figaro[4].

Postes ministériels

Voir ce modèle.
Ludovic-Oscar Frossard
Précédé par Suivi par
Paul Jacquier
Ministre du Travail
1er juin 1935 - 4 juin 1936 (1 an et 3 jours)
Jean-Baptiste Lebas
William Bertrand
(Sous-secrétaire d'État à la Présidence du Conseil)
Ministre d'État (chargé des services de la Présidence du Conseil)
18 janvier - 13 mars 1938 (1 mois et 23 jours)
Vincent Auriol
(Ministre chargé de la Coordination des Services à la Présidence du Conseil)
Aucun
Ministre de la Propagande
13 mars 1938 - 10 avril 1938 (28 jours)
Jean Giraudoux
(Commissaire général à l'Information, à partir du 29 juillet 1939)
Jules Moch
Ministre des Travaux publics
10 avril 1938 - 23 août 1939 (1 an, 4 mois et 13 jours)
Anatole de Monzie
Jean Giraudoux
(Commissaire général à l'Information)
Ministre de l'Information
21 mars - 5 juin 1940 (2 mois et 15 jours)
Jean Prouvost
André Février
Ministre des Travaux publics
5-16 juin 1940 (11 jours)
Lui-même
Lui-même (Travaux publics)
Alfred Jules-Julien (Transmissions)
Ministre des Travaux publics et des Transmissions
16-27 juin 1940 (11 jours)
Lui-même (Travaux publics)
André Février (Transmissions)
Lui-même
Ministre des Travaux publics
27 juin - 12 juillet 1940 (15 jours)
Maurice Schwartz
(Secrétaire général aux Travaux publics et Transports)

Notes et références

  1. Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français (lire en ligne)
  2. a b et c « Ludovic-Oscar Frossard », La Documentation française, Dictionnaire des parlementaires français (1940-1958), 1988-2005 [détail des éditions] (lire en ligne)
  3. Francis Péroz, De Jaurès à Pétain. Itinéraires de L.-O. Frossard, Université de technologie de Belfort-Montbéliard, 2012, p. 14.
  4. a b c d et e Philippe Robrieux, Histoire intérieure du parti communiste, T1 et T4, Fayard.
  5. a et b Gilles Candar, Jean Longuet, un internationaliste à l'épreuve de l'histoire, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 368 p. (ISBN 978-2-7535-0374-8, présentation en ligne).
  6. Alain Jacquot-Boileau, « LUDOVIC OSCAR FROSSARD », jacquotboileaualain.over-blog.com, (consulté le ).
  7. L-O Frossard, Le discours à la jeunesse. Qu'est ce que la Révolution nationale ?, le Mot d'ordre, 3 janvier 1941.
  8. Julien Chuzeville, « FROSSARD Rose [née PÉTREQUIN »], sur maitron.fr.
  9. Francis Péroz, De Jaurès à Pétain. Itinéraires de L.-O. Frossard, Université de technologie de Belfort-Montbéliard, 2012, p. 94.

Voir aussi

Bibliographie

  • Francis Péroz, De Jaurès à Pétain. Itinéraires de L.-O. Frossard, Belfort, Université de technologie de Belfort-Montbéliard, coll. « Sciences humaines et technologie », , 281 p. (ISBN 978-2-914279-61-1, présentation en ligne).

Article connexe

Liens externes

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v · m
Secrétaires généraux (1921-1929)
Secrétariat collectif (1929-1936)
Secrétaires généraux (1936-1994)
Secrétaires nationaux (1994- )
Présidents (fonction ponctuelle)
Congrès
  • Congrès de Tours (1920)
  • Ier (Marseille) (1921)
  • IIe (Paris) (1922)
  • IIIe (Lyon) (1924)
  • IVe (Clichy) (1925)
  • Ve (Lille) (1926)
  • VIe (Saint-Denis) (1929)
  • VIIe (Paris) (1932)
  • VIIIe (Villeurbanne) (1936)
  • IXe (Arles) (1937)
  • Xe (Paris) (1945)
  • XIe (Strasbourg) (1947)
  • XIIe (Gennevilliers) (1950)
  • XIIIe (Ivry-sur-Seine) (1954)
  • XIVe (Le Havre) (1956)
  • XVe (Ivry-sur-Seine) (1959)
  • XVIe (Saint-Denis) (1961)
  • XVIIe (Paris) (1964)
  • XVIIIe (Levallois-Perret) (1967)
  • XIXe (Nanterre) (1970)
  • XXe (Saint-Ouen) (1972)
  • XXIe (Vitry-sur-Seine) (1974)
  • XXIIe (L'Île-Saint-Denis) (1976)
  • XXIIIe (Saint-Ouen) (1979)
  • XXIVe (Saint-Ouen) (1982)
  • XXVe (Saint-Ouen) (1985)
  • XXVIe (Saint-Ouen) (1987)
  • XXVIIe (Saint-Ouen) (1990)
  • XXVIIIe (Saint-Ouen) (1994)
  • XXIXe (La Défense) (1996)
  • XXXe (Martigues) (2000)
  • XXXIe (La Défense) (2001)
  • XXXIIe (Saint-Denis) (2003)
  • XXXIIIe (Le Bourget) (2006)
  • XXXIVe (La Défense) (2008)
  • XXXVe (La Défense) (2010)
  • XXXVIe (Aubervilliers) (2013)
  • XXXVIIe (Aubervilliers) (2016)
  • XXXVIIIe (Ivry-sur-Seine) (2018)
  • XXXIXe (Marseille) (2023)
v · m
Députés de la Haute-Saône sous la Cinquième République
Première, deuxième et troisième circonscriptions de la Haute-Saône
Ire législature (1958-1962)

IIe législature (1962-1967)
IIIe législature (1967-1968)
IVe législature (1968-1973)
Ve législature (1973-1978)
VIe législature (1978-1981)
VIIe législature (1981-1986)
VIIIe législature (1986-1988)
IXe législature (1988-1993)
Xe législature (1993-1997)
XIe législature (1997-2002)
XIIe législature (2002-2007)
XIIIe législature (2007-2012)
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XVIe législature (depuis 2022)
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IIIe République
(1906-1940)
Seconde Guerre mondiale
(1940-1944)
Régime de Vichy
CNF et CFLN
GPRF et IVe République
(1944-1958)
Ve République
(depuis 1959)
t Ministre du Travail ; a Ministre des Affaires sociales ; e Ministre de l'Emploi ; s Ministre de la (des) Solidarité(s)
Articles connexes : Ministère du Travail ; Ministère des Affaires sociales
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Gouvernement Philippe Pétain (16 juin - 10 juillet 1940)
Sous la présidence de Albert Lebrun
Ministre d'État, vice-président du Conseil Camille Chautemps


Philippe Pétain
Président du Conseil
Ministre d'État
Justice Charles Frémicourt
Défense nationale Maxime Weygand
Guerre Louis Colson
Marine marchande et militaire François Darlan
Air Bertrand Pujo
Affaires étrangères Paul Baudouin
Intérieur
Finances et Commerce Yves Bouthillier
Colonies Albert Rivière
Éducation nationale Albert Rivaud
Travaux publics et Information Ludovic-Oscar Frossard
Agriculture et Ravitaillement Albert Chichery
Travail et Santé publique
Anciens combattants et Famille française Jean Ybarnégaray
Transmissions André Février
Liste des sous-secrétaires d’État, des haut-commissaires et des commissaires
(← REYNAUD) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (LAVAL V →)
v · m
Gouvernement Paul Reynaud (22 mars 1940 - 16 juin 1940)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Ministre d'État, vice-président du Conseil


Paul Reynaud
Président du Conseil
Ministre d'État
Défense nationale et Guerre Édouard Daladier
Affaires étrangères
Intérieur
Armements Raoul Dautry
Finances
Travail Charles Pomaret
Justice Albert Sérol
Marine César Campinchi
Marine marchande Alphonse Rio
Air Laurent Eynac
Éducation nationale
Anciens combattants et Pensions Albert Rivière
Agriculture Paul Thellier
Ravitaillement Henri Queuille
Colonies
Travaux publics
Santé publique
Postes, Télégraphe, Téléphone et Transmissions Alfred Jules-Julien
Information
Commerce et Industrie
Blocus Georges Monnet
Liste des sous-secrétaires d’État
(← DALADIER V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PÉTAIN →)
v · m
Gouvernements Édouard Daladier III, IV et V (12 avril 1938 - 22 mars 1940)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Vice-président du Conseil Camille Chautemps


Édouard Daladier
Président du Conseil
Affaires étrangères
Finances
Économie nationale Raymond Patenôtre
Guerre et Défense nationale Édouard Daladier
Justice
Éducation nationale
Intérieur Albert Sarraut
Marine militaire César Campinchi
Air Guy La Chambre
Commerce Fernand Gentin (1938-1940)
Travaux publics
Agriculture Henri Queuille
PTT Alfred Jules-Julien (1938-1940)
Colonies Georges Mandel
Travail
Santé publique Marc Rucart
Marine marchande
Anciens Combattants et Pensionnés
Armements Raoul Dautry
Blocus Georges Pernot
Liste des sous-secrétaires d’État et des commissaires généraux
(← BLUM II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (REYNAUD →)
v · m
Gouvernement Léon Blum II (13 mars 1938 - 8 avril 1938)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Vice-président du Conseil Édouard Daladier


Léon Blum
Président du Conseil
Ministres d'État
Coordination des services Vincent Auriol
Trésor Léon Blum
Défense nationale et Guerre Édouard Daladier
Affaires étrangères Joseph Paul-Boncour
Propagande Ludovic-Oscar Frossard
Éducation nationale Jean Zay
Intérieur Marx Dormoy
Justice Marc Rucart
Budget Charles Spinasse
Agriculture Georges Monnet
Travaux publics Jules Moch
Colonies Marius Moutet
Travail Albert Sérol
Postes, Télégraphe et Téléphone Jean-Baptiste Lebas
Santé publique Fernand Gentin
Marine militaire César Campinchi
Air Guy La Chambre
Commerce Pierre Cot
Liste des sous-secrétaires d’État
(← CHAUTEMPS IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER III →)
v · m
Gouvernements Camille Chautemps III et IV (29 juin 1937 - 10 mars 1938)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Vice-président du Conseil



Camille Chautemps
Président du Conseil
Ministres d'État
Défense nationale et Guerre Édouard Daladier (1937-1938)
Affaires étrangères Yvon Delbos (1937-1938)
Éducation nationale Jean Zay (1937-1938)
Intérieur
Justice
Agriculture
Finances
Travaux publics Henri Queuille (1937-1938)
Colonies
Travail
Postes, Télégraphe et Téléphone
Santé publique Marc Rucart (1937-1938)
Marine militaire
Pensions
Air
Commerce
Marine marchande
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BLUM I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BLUM II →)
v · m
Gouvernement Albert Sarraut II (24 janvier 1936 - 4 juin 1936)
Sous la présidence de Albert Lebrun
Ministres d'État Joseph Paul-Boncour


Albert Sarraut
Président du Conseil
Justice Yvon Delbos
Affaires étrangères Pierre-Étienne Flandin
Intérieur Albert Sarraut
Finances Marchel Régnier
Guerre Louis Maurin
Marine François Piétri
Air Marcel Déat
Éducation nationale Henri Guernut
Travaux publics Camille Chautemps
Commerce et Industrie Georges Bonnet
Agriculture Paul Thellier
Colonies Jacques Stern
Travail Ludovic-Oscar Frossard
Pensions René Besse
Postes, Télégraphe et Téléphone Georges Mandel
Santé publique et Éducation physique Louis Nicolle
Marine marchande Louis de Chappedelaine
Liste des sous-secrétaires d’État
(← LAVAL IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BLUM I →)
v · m
Gouvernement Pierre Laval IV (7 juin 1935 - 22 janvier 1936)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Ministres d'État




Pierre Laval
Chef du gouvernement
Justice Léon Bérard (1935-1936)
Affaires étrangères Pierre Laval (1935-1936)
Intérieur Joseph Paganon (1935-1936)
Finances Marcel Régnier (1935-1936)
Guerre Jean Fabry (1935-1936)
Marine François Piétri (1935-1936)
Air Victor Denain (1935-1936)
Éducation nationale
Travaux publics Laurent Eynac (1935-1936)
Commerce et Industrie Georges Bonnet (1935-1936)
Agriculture Pierre Cathala (1935-1936)
Colonies Louis Rollin (1935-1936)
Travail Ludovic-Oscar Frossard (1935-1936)
Pensions Henri Maupoil (1935-1936)
Postes, Télégraphe et Téléphone Georges Mandel (1935-1936)
Santé publique Ernest Lafont (1935-1936)
Marine marchande
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BOUISSON) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SARRAUT II →)
v · m
Gouvernement Fernand Bouisson ( - )
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Ministres d'État


Fernand Bouisson
Président du Conseil
Justice Georges Pernot
Affaires étrangères Pierre Laval
Intérieur Fernand Bouisson
Finances Joseph Caillaux
Guerre Louis Maurin
Marine François Piétri
Air Victor Denain
Éducation nationale Marius Roustan
Travaux publics Joseph Paganon
Commerce et Industrie Laurent Eynac
Agriculture Paul Jacquier
Colonies Louis Rollin
Travail Ludovic-Oscar Frossard
Pensions Camille Perfetti
Postes, Télégraphe et Téléphone Georges Mandel
Santé publique et Éducation physique Ernest Lafont
Marine marchande François Piétri
Liste des sous-secrétaires d’État
(← FLANDIN I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (LAVAL IV →)
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