Ludovic Tron

Ludovic Tron
Fonctions
Sénateur des Hautes-Alpes

(9 ans, 5 mois et 28 jours)
Groupe politique SFIO
Biographie
Nom de naissance Ludovic Tron
Date de naissance
Lieu de naissance Molines-en-Queyras
Date de décès (à 64 ans)
Lieu de décès Paris
Nationalité Drapeau de la France Français
Diplômé de École Polytechnique
Profession fonctionnaire
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Ludovic Tron, né le à Molines-en-Queyras (Hautes-Alpes), décédé le à Paris, est un haut fonctionnaire, puis homme politique français.

Biographie

Jeunesse et études

Ludovic Tron est le fils d'un fonctionnaire des douanes. Il est admis à l'École polytechnique. Il réussit en 1931 le concours de l'Inspection générale des Finances[1].

Parcours professionnel

Ludovic Tron effectue sa carrière dans les administrations financières. Directeur général des Finances au Maroc[2], il est nommé secrétaire d'État aux Finances[2],[3] du gouvernement d'Alger de 1942 à 1943, au côté du général Giraud[2]. Lorsque la Libération permet aux hauts fonctionnaires résistants d'occuper les postes les plus importants de l'appareil d’État, Tron est nommé directeur des contributions directes en 1945, succédant à Jean Watteau[4], puis directeur du Trésor en 1946. En 1947, il cède sa place à François Bloch-Lainé et devient président de la BNCI[5].

Conseiller général du canton d'Embrun de 1951 à 1968, il est président du Conseil général des Hautes-Alpes de 1960 à 1968 et sénateur socialiste des Hautes-Alpes de 1957 à 1968.

Il soutient François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1965 et est chargé des questions économiques et financières. Dans le contre-gouvernement fictif élaboré en 1966 par François Mitterrand, Ludovic Tron est présenté comme pouvant être ministre des affaires économiques d'un gouvernement de gauche[6].

Ludovic Tron fut décoré de la croix de chevalier de la Légion d'honneur en 1954. Il était marié et père de quatre enfants[réf. nécessaire].

Références

  1. Aude Terray, « Chapitre premier. Un contexte économique favorable à l’innovation dans le domaine de l’information chiffrée », dans Des francs-tireurs aux experts : L’organisation de la prévision économique au ministère des Finances, 1948-1968, Institut de la gestion publique et du développement économique, coll. « Histoire économique et financière - XIXe-XXe », , 31–57 p. (ISBN 978-2-11-129427-1, lire en ligne)
  2. a b et c Florence Descamps, Roger Goetze, Agathe Georges-Picot, Entretiens avec Roger Goetze, haut fonctionnaire des Finances (1937-1958), Institut de la gestion publique et du développement économique, 29 janv. 2014 - 450 pages, p. 108.
  3. [1] Institut de la gestion publique et du développement économique (IGPDE), Chapitre II - Directeur général des finances de l’Algérie (15 novembre 1942 - septembre 1944), pp.97-127.
  4. Frédéric Tristram, « Chapitre premier. Une réforme inachevée des administrations financières », dans Une fiscalité pour la croissance : La direction générale des impôts et la politique fiscale en France de 1948 à la fin des années 1960, Institut de la gestion publique et du développement économique, coll. « Histoire économique et financière - XIXe-XXe », , 21–78 p. (ISBN 978-2-8218-2839-1, lire en ligne)
  5. François Bloch-Lainé et Françoise Carrière, Profession: fonctionnaire: entretiens avec Françoise Carrière, Ed. du Seuil, coll. « Traversée du siècle », (ISBN 978-2-02-004372-4)
  6. Cahiers secrets de la Ve République, Michèle Cotta, tome 1, 2007, p. 48.

Liens externes

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