Pierre Olphe-Galliard

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Galliard.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Olphe-Galliard.

Pierre Olphe-Galliard
Fonctions
Président-directeur général
Société commerciale de transports transatlantiques
Administrateur (d)
Compagnie internationale de navigation aérienne
Société transatlantique aérienne
Chantiers de Penhoët
Secrétaire général (en)
Compagnie générale transatlantique
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
Caumont-sur-Durance
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École spéciale militaire de Saint-Cyr
École de cavalerie de SaumurVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Industriel, officier, pilote de chasseVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Emmanuel Olphe-Galliard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Suzanne dal Piaz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Membre de
Conflit
Distinctions
Croix de guerre 1914-1918
Officier de la Légion d'honneur‎Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Pierre Marie Louis Esprit Olphe-Galliard, né le à Lyon et mort le à Caumont-sur-Durance[1], est un officier aviateur et industriel français[2].

Biographie

Essais de lancement par catapulte d'un hydravion transporté par l'Île-de-France.

Pierre Olphe-Galliard est le fils d'Emmanuel Olphe-Galliard, descendant d'une ancienne famille notable de la région gapençaise, et de Marie Fayard de Mille[3],[4].

Diplômé de Saint-Cyr[5], il entre à l'École de cavalerie de Saumur et est officier de cavalerie puis pilote de chasse[6]à l'escadrille SPA 93[7]pendant la Première Guerre mondiale où il se distingue en abattant plusieurs drachens[8].

Démissionnaire, il fonde en 1920 l'Omnium maritime et commercial, qui deviendra en 1924 la SCTT, qu'il dirige jusqu'à sa mort en 1954[9].

Fiancé à Mlle de Nervo (petite-fille de Robert de Nervo) en 1919, celle-ci deviendra finalement religieuse auxiliatrices[10]. Il épouse en 1922 Suzanne Dal Piaz[11],[12], fille de John Dal Piaz (témoins Olivier Sainsère[13]), président de la Compagnie générale transatlantique et président des armateurs de France[14],[15].

Suzanne Olphe-Galliard (née Dal Piaz), 1920.

En 1928, alors directeur général de la STA, il participe en tant que copilote, au premier lancement d'un hydravion depuis le paquebot Île-de-France qui appartient à la Compagnie générale transatlantique pour gagner un jour dans l’acheminement du courrier postal[16]. Les essais préliminaires ont lieu au Havre, sur un Lioré et Olivier piloté par Louis Demougeot[17],[18], en présence d'André Homberg président de la Compagnie générale transatlantique[19].

Il est également administrateur de plusieurs sociétés[20] (Chantiers de Penhoët, Compagnie internationale de navigation aérienne, Société transatlantique aérienne[21], et Société d'Habitation à Bon Marché de Penhoët[22]).

Pierre Olphe-Galliard est cité en 1936 par Augustin Hamon dans son ouvrage « Et voici les 200 familles… »[23].

Il fonde en 1947, avec la princesse de Broglie, le duc de Maillé, André de Fouquières, Raymond Rodel et Lucien Lacaze le Comité d'Accueil de France destiné à relancer le tourisme en France[24].

Il instaure également après la Seconde Guerre mondiale, la ligne Paris-Avignon, afin de développer le tourisme dans le Vaucluse[25].

Il est propriétaire de la chartreuse de Bonpas[26] et d'un hôtel particulier 61bis boulevard Suchet[27].

Notes et références

  1. ↑ Acte de naissance à Lyon 2e, n° 1307, vue 255/301, avec mention marginale du décès à Caumont en 1954.
  2. ↑ Chronique de : Olphe-Galliard, Pierre — L'Entreprise, 1953, no 2, 15 avril 1953, p. 30
  3. ↑ Patrons de France, Agence nationale de la recherche
  4. ↑ Mémoire des hommes
  5. ↑ Promotion de la Moskova, 1910-1913
  6. ↑ La vie aérienne, 13 mars 1919
  7. ↑ JORF 1919
  8. ↑ Le Bourguignon, 17 mars 1919
  9. ↑ Marchés tropicaux et méditerranéens, volume 38 page 1015
  10. ↑ « Le monde & la ville », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  11. ↑ Le Figaro, 12 janvier 1922
  12. ↑ Excelsior, 12 janvier 1922
  13. ↑ Le Petit Marseillais, 12 janvier 1922
  14. ↑ Les Transports Maritimes, Augustin Hamon, Les Maîtres de la France, tome III, Éditions sociales, février 1938, 354 pages
  15. ↑ Augustin Hamon, « Et voici les 200 familles, La féodalité financière maîtresse de la France », Série d’articles dans L’Humanité (janvier-mai 1936), accompagnant la publication du premier tome des Maîtres de la France.
  16. ↑ L'Aérophile, 01 août 1928
  17. ↑ Le Gaulois, 8 juillet 1928
  18. ↑ Excelsior, 15 août 1928
  19. ↑ L' Aérophile, Volume 36, Georges Besançon, Blondel la Rougery, 1928.
  20. ↑ Les Documents politiques, diplomatiques et financiers, 1er janvier 1926
  21. ↑ Annuaire de l'aéronautique, 1931, page 220
  22. ↑ https://dfih.fr/persons/105769
  23. ↑ Et Voici les 200 familles, Augustin Hamon, 1936
  24. ↑ Radio France 1947
  25. ↑ France-Illustration, 1948
  26. ↑ Bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France, 1953
  27. ↑ « Paris-Dakar : hebdomadaire d'informations illustré », sur Gallica, (consulté le ).
  • icône décorative Portail de la France
  • icône décorative Portail du XXe siècle
  • icône décorative Portail de la production industrielle
  • icône décorative Portail du monde maritime
  • icône décorative Portail de l’aéronautique
  • icône décorative Portail des entreprises