Présent absent

La catégorie légale de présent absent s'applique en Israël aux déplacés internes palestiniens qui, au cours de la guerre de 1948, tout en restant « présents » sur le territoire devenu celui du nouvel État, se sont « absentés » de leurs foyers : bien que reconnus en tant que citoyens israéliens, ils se sont trouvés privés du droit de propriété sur leurs terres, déclarées vacantes[1],[2],[3].

Notes et références

  1. « Le triste privilège des « présents-absents » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Ilana Löwy, « Les « présents absents » : La situation impossible des Arabes d'Israël », Mouvements, vol. 13, no 1,‎ , p. 109 (ISSN 1291-6412 et 1776-2995, DOI 10.3917/mouv.013.0109, lire en ligne, consulté le ).
  3. Meiron Rapoport, « Ces Palestiniens qui se croyaient propriétaires à Jérusalem », Courrier international,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

  • Bruno Fert (photographies) et Elias Sanbar (texte), Les Absents, Marseille, Le Bec en l'air, , 120 p. (ISBN 978-2-36744-101-6, présentation en ligne).
  • (ar + fr) Mahmoud Darwich (trad. Farouk Mardam-Bey), Présente absence, Actes Sud, , 160 p. (ISBN 978-2-330-06078-7, présentation en ligne).
  • (he) David Grossman, Nokhehim Nifkadim נוכחים נפקדים [« Présents-absents »], Tel-Aviv, éditions Hakibbutz Haméouhad,‎ , 250 p. (présentation en ligne).
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