Scapulaire bleu de l’Immaculée Conception

Scapulaire bleu avec image de la Médaille miraculeuse.

Le scapulaire bleu de l’Immaculée Conception est un scapulaire catholique associé aux théatins parfois appelé plus simplement scapulaire bleu ou scapulaire de l'Immaculée Conception.

Description

Le scapulaire doit être fait de deux morceaux de laine bleue[1], les images pieuses ne sont pas nécessaires mais on y ajoute souvent celle de l'Immaculée Conception d'un côté et l'insigne du nom de Marie de l'autre. Le cordon peut être de n'importe quelle couleur. Le but particulier du port de ce scapulaire est d'honorer l'immaculée conception et de prier pour les bonnes mœurs et la conversion des pécheurs[2].

Origine

Le , Ursule Benincasa déclare voir la Vierge avec l'Enfant-Jésus ; elle est vêtue d'un vêtement blanc recouvert d'un autre de couleur bleu azur et lui demande de créer un institut de religieuses avec un habit identique à celle que portait la Vierge. Ursule demande à Dieu que soit accordé aux personnes du monde un scapulaire dédié à l'Immaculée Conception et voit dans une vision de nombreux anges qui distribuent des scapulaires à travers le monde[3].

Approbation

Le pape Clément X par un bref du accorde aux clercs réguliers théatins le pouvoir de bénir et d'imposer aux fidèles les scapulaires[4]. Clément XI concède plusieurs indulgences pour ceux qui le portent par un bref du [5], Grégoire XVI en accorde de nouvelles le [6] puis le , Pie IX autorise le supérieur général des théatins à donner à tout prêtre qui en fait la demande le pouvoir de le bénir et de l'imposer[4].

En 1894, le cardinal Parocchi érige à Rome une confrérie du scapulaire de l'Immaculée Conception dans l'église Sant'Andrea della Valle des théatins que Léon XIII élève en archiconfrérie[7].

Le , Donald Petraitis, supérieur général des marianistes de l'Immaculée Conception obtient du supérieur général des Théatins une autorisation perpétuelle de bénir et de conférer le scapulaire de l'Immaculée Conception. Cette autorisation a été réaffirmée le et le 1er juillet 2008[8].

Bibliographie

  • Maurel, Scapulaires du Carmel, de l'Immaculée, des 7 douleurs, de la Trinité et de la Passion, Versailles, Beau Jeune, 1862 pp.  12 à 14 sur Google Livres
  • Abbé Guglielmi, Recueil des scapulaires, Paris, agence ecclésiastique de Rome, 1862 pp.  9 à 16 sur Google Livres
  • Instruction sur les indulgences et sur le scapulaire bleu, Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Firmin H. Proulx, 1865 sur Internet Archive.

Notes et références

  1. ↑ Père Chrysostome de Lyon, Manuel du pèlerin à ND de Fourvières, Lyon, Louis Perrin & Josserand éditeur, 1867, p.  265 sur Gallica
  2. ↑ Exercices de piété à l'usage des retraites et des missions, Tours, Mame & Cie, 1841 sur Google Livres
  3. ↑ Le scapulaire de l'Immaculée Conception de la sainte Vierge Marie, Anvers, Parvs, 1854 sur Google Livres
  4. ↑ a et b Le diocèse de Coutances et Avranches à Notre-Dame de Lourdes, Abbeville, Paillart, 1904, p.  82 sur Gallica
  5. ↑ Jean-Marie Aladel , Notice Historique sur l'origine et les effets de la nouvelle médaille, Paris, Librairie d'Adrien le Clere & Cie, 1842 sur Google Livres p.  599
  6. ↑ Joseph-Antoine Boullan , Nouvel office de l'Immaculée Conception, Paris, Librairie catholique de P-J Camus, 1856 sur Google Livres p.  305
  7. ↑ Le diocèse de Coutances et Avranches à Notre-Dame de Lourdes, Abbeville, Paillart, 1904, p.  83
  8. ↑ (en) http://www.marian.org/confraternity/
  • icône décorative Portail du catholicisme