Transports dans les Bouches-du-Rhône

Transports dans les Bouches-du-Rhône
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Carte synthétique des transports dans le département.
Transport routier
Autoroutes 329 km[1] A7 A8 A50 A51 A52 A54 A55 A501 A502 A507 A515 A517 A520 A557
Routes nationales 89 km[1] N 113 N 296 N 568 N 569 N 572 N 2516
R.D. et V.C. 12 227 km[1]
Autocars interurbains Zou !
Transport ferroviaire
Principales gares de voyageurs Marseille-Saint-Charles, Aix-en-Provence TGV
Services voyageurs TER Provence-Alpes-Côte d'Azur (« Zou ! »), TER Occitanie (liO Train), Intercités, TGV inOui, Ouigo, AVE, Thalys (l'été), TGV Lyria (l'été)
Transport maritime et fluvial
Principaux ports Grand port maritime de Marseille
Transport aérien
Aéroports Marseille-Provence
Transport en commun urbain et périurbain
Réseaux de transport en commun La Métropole Mobilité (Aix-Marseille), Envia (Arles), Navettes Terres de Provence (Châteaurenard)

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Les transports dans le département français des Bouches-du-Rhône sont marqués par l'importance de l'agglomération de Marseille dans le sud-est du département. Site du premier port et du quatrième aéroport de l'Hexagone, carrefour de plusieurs autoroutes et extrémité d'une ligne à grande vitesse provenant de Paris, Marseille est aussi une ville dont le développement a été contraint par le relief environnant. Il en résulte la concentration des infrastructures dans des voies de passages étroites, cause de la saturation des transports routier et en commun, et la construction de nombreux tunnels.

Transport routier

Échangeur des autoroutes A50 et A507 dans le quartier Saint-Loup à Marseille.

Infrastructures routières

Les Bouches-du-Rhône sont parcourues par un dense réseau d'autoroutes et de voies rapides. La métropole d'Aix-Marseille est reliée par des autoroutes à Avignon, Lyon et Paris (autoroute A7), Draguignan et Nice (autoroute A8), Toulon (autoroute A50), Digne-les-Bains et Gap (autoroute A51), Arles et le Languedoc (autoroute A54). La plupart de ces autoroutes sont concédées et payantes, et plusieurs ont été mises à 2x3 voies au regard de l'importance du trafic.

Mais surtout, ces autoroutes et voies rapides permettent de relier entre eux les multiples pôles de la conurbation d'Aix-Marseille elle-même. Les autoroutes A7, A8, A50, A51, A52, A55, A501, A502, A507, A515, A517, A520 et A557, la route nationale 296 et les routes départementales D6 et D9 forment un tissu complexe dans la métropole. Contraintes par le relief et l'urbanisation, ces voies empruntent de nombreux ouvrages d'art, viaducs et tunnels ; le cœur de la ville de Marseille lui-même est traversé par les tunnels successifs de la Joliette, de la Major, du Vieux-Port et Prado-Carénage.

Malgré ces aménagements, le réseau routier de l'agglomération marseillaise est quotidiennement saturé aux heures de pointe : en 2021, Marseille serait ainsi la 42e ville la plus embouteillée du monde[2].

Actuelles et anciennes autoroutes et routes nationales du département
Identifiant  Origine Principales agglomérations desservies dans le département Fin Remarques
Autoroute A7 Route métropolitaine 7 et autoroute A450 à Pierre-Bénite au sud de Lyon Châteaurenard, Sénas, Salon-de-Provence, Vitrolles, Marseille Marseille (quartier Saint-Lazare) Autoroute à 2x3 voies (tronçons à 2x2 voies entre l'A8 et l'A55), concédée et payante jusqu'à Rognac, non-concédée et gratuite au-delà. La partie non-concédée de l'A7 doit être transférée au département des Bouches-du-Rhône en 2024. Les 300 derniers mètres de l'A7 dans Marseille ont été déclassés en 2010.
Autoroute A8 Autoroute A7 à Coudoux, vers Salon-de-Provence et Avignon Frontière italienne vers Vintimille Autoroute concédée à 2x3 voies dans le département, payante sauf le contournement d'Aix-en-Provence.
Autoroute A50 Sortie du tunnel Prado-Carénage à Marseille Marseille, Aubagne, La Ciotat Autoroute A57 à Toulon Autoroute à 2x3 voies, non-concédée et gratuite de Marseille à Aubagne-Sud, concédée et payante au-delà.
Autoroute A51 Autoroute A7 à Septèmes-les-Vallons, près de Marseille Bouc-Bel-Air, Aix-en-Provence, Venelles Route nationale 85 à La Saulce près de Gap

(au-delà de La Saulce, l'autoroute A51 s’interrompt sur plus d'une centaine de kilomètres ; l'« A51 Nord » reprend au col du Fau et s'achève à Claix, sur l'autoroute A480, près de Grenoble)
  • De Marseille à Aix-en-Provence-Sud : autoroute non-concédée et gratuite, à 2x3 voies jusqu'à Bouc-Bel-Air et 2x2 voies ensuite.
  • D'Aix-en-Provence-Nord (après une section de 6 km à 2x2 voies mais baptisée RN 296) à la limite du Vaucluse : autoroute concédée à 2x2 voies, gratuite jusqu'à Venelles puis payante au-delà.
Autoroute A52 Autoroute A8 à Châteauneuf-le-Rouge, vers Aix-en-Provence Auriol, Aubagne Autoroute A50 au sud-est d'Aubagne, vers Toulon Autoroute concédée, à 2x3 voies et payante jusqu'à Aubagne, à 2x2 voies et gratuite sur le contournement d'Aubagne.
Autoroute A54 Autoroute A9 à Nîmes

(NB : après une interruption de 23 km entre Saint-Martin-de-Crau et Arles où la continuité de l'A54 est assurée par les RN 572 et 113)
Arles (RN 113), Saint-Martin-de-Crau (RN 113), Salon-de-Provence Autoroute A7 à Salon-de-Provence Autoroute concédée et payante à 2x2 voies.
Autoroute A55 Sortie du tunnel du Vieux-Port à Marseille Marseille, Châteauneuf-les-Martigues, Martigues Route nationale 568 à Martigues, vers Fos-sur-Mer et Arles Autoroute non-concédée et gratuite à 2x2 voies. Doit être transférée au département des Bouches-du-Rhône en 2024.
Autoroute A501 Autoroute A50 au sud-ouest d'Aubagne, vers Marseille Aubagne Autoroute A52 au nord d'Aubagne, vers Auriol Courte autoroute à 2x2 voies, non-concédée côté Marseille (où elle sera transférée au département des Bouches-du-Rhône en 2024), concédée et payante côté Auriol.
Autoroute A502 Autoroute A50 au sud-est d'Aubagne, vers Marseille Route départementale 8N à Aubagne, vers Le Beausset et Toulon Courte autoroute à 2x2 voies, non-concédée et gratuite. Doit être transférée au département des Bouches-du-Rhône en 2024.
Autoroute A507 Autoroute A7 à Marseille (quartier des Arnavaux), vers Vitrolles Marseille Autoroute A50 à Marseille (quartier de La Pomme) Autoroute non-concédée et gratuite permettant le contournement du centre-ville de Marseille, à 2x2 ou 2x3 voies selon les tronçons. Ouverte entre 2016 et 2018.
Autoroute A515 Autoroute A51 à Bouc-Bel-Air, vers Marseille Route départementale 6 à Bouc-Bel-Air, vers Gardanne Courte autoroute à 2x2 voies, non-concédée et gratuite.
Autoroute A516 Autoroute A51 au sud d'Aix-en-Provence, vers Marseille Aix-en-Provence Courte autoroute à 2x2 voies, non-concédée et gratuite, déclassée en 2018 en RN 2516.
Autoroute A517 Autoroute A51 à Septèmes-les-Vallons, vers Aix-en-Provence Autoroute A51 à Septèmes-les-Vallons, vers Martigues Nom officiel des bretelles d'autoroutes reliant l'A7 à l'A51 à hauteur de Septèmes-les-Vallons. Non-concédée et gratuite.
Autoroute A520 Autoroute A52 à Roquevaire, vers Aubagne et Marseille Route départementale 560 à Auriol, vers Saint-Maximin-la-Sainte-Baume Courte autoroute à 2x2 et 2x1 voies, non-concédée et gratuite.
Autoroute A557 Autoroute A7 à Marseille Autoroute A55 à Marseille Courte autoroute à sens unique (A7 vers A55, cas unique en France), à 1x2 voies, non-concédée et gratuite.
Route nationale 7 Paris-Porte d'Italie Sénas, Mallemort, Lambesc, Aix-en-Provence Frontière italienne vers Vintimille Déclassée en 2006 en RD 7N dans le département.
Route nationale 8 Route nationale 7 à Aix-en-Provence Bouc-Bel-Air, Marseille, Aubagne Toulon Déclassée en 2006 en RD 8N dans le département (NB : certains tronçons avaient été déclassés plus tôt).
Route nationale 8BIS Marseille Plan-de-Cuques, Trets Route nationale 7 à Pourcieux, vers Saint-Maximin-la-Sainte-Baume et Nice Déclassée dans les années 1970 en RD 908 jusqu'à Trets et RD 6 au-delà.
Route nationale 96 Route nationale 85 à Château-Arnoux-Saint-Auban, vers Digne-les-Bains et Gap Peyrolles-en-Provence, Venelles, Aix-en-Provence, Roquevaire Jusqu'aux années 1970 : route nationale 8 au sud de Gémenos, vers Toulon

À partir des années 1970 : Aubagne
Dans les années 1970, l'extrémité sud de la RN 96 est légèrement modifiée : elle reprend alors un tronçon de la RN 560 vers Aubagne, tandis que le tronçon abandonné devient la RN 396. Déclassée en 2006 en RD 96.
Route nationale 99 Montauban Tarascon, Saint-Rémy-de-Provence Route nationale 7 à Plan-d'Orgon, vers Cavaillon Déclassée dans les années 1970 en RD 99.
Route nationale 113 Route nationale 572 à Arles, vers Nîmes

(avant 2006 : Bordeaux

et initialement : Toulouse)
Arles, Saint-Martin-de-Crau

(de 1952 à 2006 : Salon-de-Provence, Vitrolles)
Autoroute A54 à Saint-Martin-de-Crau, vers Salon-de-Provence et Marseille

(avant 2006 : Marseille

et initialement : Narbonne)
La route nationale 113 ne désigne plus aujourd'hui que la voie rapide à 2x2 voies assurant (avec la RN 572) la continuité de l'autoroute A54.

Avant 1952, la RN 113 ne passait pas dans les Bouches-du-Rhône. En 1952, une nouvelle RN 113 est créée, regroupant des tronçons de plusieurs routes existantes, dont les routes nationales 568, 572 et 538 dans le département. En 2006, la RN 113 est déclassée en RD 113 à l'ouest d'Arles et à l'est de Saint-Martin-de-Crau.
Route nationale 268 Route nationale 568 à Fos-sur-Mer, vers Martigues et Marseille Port-Saint-Louis-du-Rhône Nouveau nom à partir des années 1970 de la RN 568A. Déclassée en 2006 en RD 268.
Route nationale 296 Autoroute A51 au sud d'Aix-en-Provence, vers Marseille Aix-en-Provence Autoroute A51 au nord d'Aix-en-Provence, vers Gap Route à 2x2 voies assurant la continuité des tronçons sud et central de l'autoroute A51 au niveau d'Aix-en-Provence. Doit être transférée au département des Bouches-du-Rhône en 2024.
Route nationale 296A Autoroute A51 à l'ouest d'Aix-en-Provence Route nationale 7 à l'ouest d'Aix-en-Provence, vers Lambesc Ancien nom d'un tronçon de voie express intégré en 2006 à la RN 296.
Route nationale 368 Route nationale 568 à Bricard (commune de Gignac-la-Nerthe), vers Martigues Route nationale 113 aux Pennes-Mirabeau, vers Marseille-Nord Créée dans les années 1970 et déclassée en 2006 en RD 368.
Route nationale 396 Route nationale 96 à Roquevaire, vers Aix-en-Provence Route nationale 8 au sud de Gémenos, vers Toulon Nom donné à un ancien tronçon de la RN 96 lorsque celle-ci a changé d'extrémité sud dans les années 1970. Déclassée en 2006 en RD 396.
Route nationale 453 Arles Saint-Martin-de-Crau Nom donné à l'ancien itinéraire de la RN 113 quand celle-ci est devenue une voie express entre Arles et Saint-Martin-de-Crau. Déclassée en 2006 en RD 453.
Route nationale 538 Jusqu'aux années 1970 : route nationale 7 à Vienne, vers Lyon

Des années 1970 à 2006 : route nationale 7 à Sénas, vers Avignon
Sénas, Salon-de-Provence, Vitrolles (avant 1952) Avant 1952 : Marseille

De 1952 à 2006 : Salon-de-Provence
Le tronçon situé entre Salon et Marseille a été repris par la RN 113 en 1952. Déclassée dans les années 1970 en RD 99 au nord de Sénas et en 2006 en RD 538 entre Sénas et Salon-de-Provence.
Route nationale 543 Route nationale 542 à Sault Éguilles, Cabriès Route nationale 8 à Septèmes-les-Vallons, près de Marseille Déclassée dans les années 1970 en RD 543.
Route nationale 544 Le Ventillon (commune de Fos-sur-Mer) Darse sud (commune de Fos-sur-Mer) Déclassée en 2006 au profit du Port autonome de Marseille.
Route nationale 545 Fos-sur-Mer Route nationale 544 à Fos-sur-Mer Déclassée en 2006 au profit du Port autonome de Marseille.
Route nationale 546 Route nationale 544 à Fos-sur-Mer Route nationale 545 à Fos-sur-Mer Déclassée en 2006 au profit du Port autonome de Marseille.
Route nationale 547 Route nationale 1547 au nord de Marseille Frais-Vallon (Marseille) Voie rapide urbaine à 2x2 voies créée en 1993 et absorbée en 2010 par la nouvelle autoroute A507.
Route nationale 552 Route nationale 96 près Peyrolles-en-Provence Castellane Déclassée dans les années 1970 en RD 952.
Route nationale 556 Route nationale 207 à Montfuron près de Manosque Route nationale 96 à Venelles, vers Aix-en-Provence Déclassée dans les années 1970 en RD 556.
Route nationale 559 Marseille Cassis, La Ciotat Route nationale 7 à Roquebrune-Cap-Martin près de Menton Déclassée dans les années 1970 en RD 559.
Route nationale 559A Aubagne Cassis Déclassée dans les années 1970 en RD 559A.
Route nationale 560 Route nationale 8 à Aubagne, vers Marseille Roquevaire, Auriol Route nationale 557 à Villecroze, vers Draguignan Le tronçon d'Aubagne à Roquevaire est repris dans les années 1970 par la RN 96 ; le tronçon restant dans le département est déclassé en 2006 en RD 560.
Route nationale 561 Route nationale 7 à Mallemort, vers Avignon La Roque-d'Anthéron, Peyrolles-en-Provence Route nationale 544 à Varages, vers Barjols et Draguignan Déclassée dans les années 1970 en RD 561.
Route nationale 568 Route nationale 113 à Raphèle-lès-Arles (commune d'Arles), vers Arles et Nîmes

(originellement : Nîmes)
(originellement : Arles)

Fos-sur-Mer, Port-de-Bouc

(originellement : Martigues, Marignane)
Autoroute A55 à Martigues, vers Marseille

(originellement : route nationale 8 aux Pennes-Mirabeau près de Marseille)
Voie rapide à 2x2 voies, dont la transformation en autoroute est projeté à long terme. Doit être transférée au département des Bouches-du-Rhône en 2024.

Le tronçon de Nîmes à Raphèle-lès-Arles a été repris par la RN 113 en 1952 (puis en partie déclassé depuis). Dans les années 1970, le tronçon terminal de Gignac-la-Nerthe aux Pennes-Mirabeau est renommé RN 368, et la RN 568 remplace la RN 568B sur le tronçon Gignac-la-Nerthe - Marseille via Le Rove. En 2006, le tronçon Martigues - Marseille est déclassé en RD 568.
Route nationale 568A Route nationale 568 à Fos-sur-Mer, vers Martigues et Marseille Port-Saint-Louis-du-Rhône Renommée en RN 268 dans les années 1970 (et déclassée en 2006).
Route nationale 568B Route nationale 568 à Bricard (commune de Gignac-la-Nerthe), vers Martigues Le Rove Marseille Itinéraire repris par la RN 568 dans les années 1970 (et déclassé en 2006).
Route nationale 569 Autoroute A54 près de Salon-de-Provence

(originellement : route nationale 7 près d'Orgon)
(originellement : Eyguières)

Miramas, Istres
Route nationale 568 au nord de Fos-sur-Mer

(originellement : Fos-sur-Mer)
Route en partie aménagée à 2x2 voies, destinée à être en partie transformée en autoroute A56. Doit être transférée au département des Bouches-du-Rhône en 2024.

Déclassée dans les années 1970 en RD 569 au nord de la RN 113 (actuelle A54). Lorsque la RN 569 a été déviée hors des agglomérations de Miramas et Istres, le nouvel itinéraire a été nommé RN 1569 et l'ancien est devenu RN 2569, créant une interruption de la RN 569 sur une dizaine de kilomètres ; en 2016, la RN 1569 est finalement renommée RN 569.
Route nationale 570 Avignon Graveson, Tarascon, Arles Saintes-Maries-de-la-Mer Déclassée dans les années 1970 en RD 570 au sud d'Arles et en 2006 en RD 570N au nord d'Arles.
Route nationale 571 Route nationale 570 à Rognonas, vers Avignon Châteaurenard Saint-Rémy-de-Provence Déclassée dans les années 1970 en RD 571.
Route nationale 572 Autoroute A54 à l'ouest d'Arles, vers Nîmes

(originellement : route nationale 113 (ex-RN 87) à Pont-de-Lunel (communes de Gallargues-le-Montueux et Aimargues), vers Lunel et Montpellier)
(originellement : Arles, Saint-Martin-de-Crau, Salon-de-Provence, Pélissanne) Route nationale 113 à Arles, vers Salon-de-Provence et Marseille

(originellement : route nationale 7 à Saint-Cannat, vers Aix-en-Provence)
La RN 572 est aujourd'hui une courte voie rapide assurant, avec la RN 113, la continuité de l'A54 au niveau d'Arles. Doit être transférée au département des Bouches-du-Rhône en 2024.

En 1952, le tronçon d'Arles à Salon-de-Provence est repris par la RN 113. Déclassée dans les années 1970 à l'est de Salon-de-Provence en RD 572 et en 2006 à l'ouest d'Arles en RD 572N.
Route nationale 573 Route nationale 453 (ex-RN 113, ex-RN 572) à Raphèle-lès-Arles (commune d'Arles) Route nationale 568 à Raphèle-lès-Arles (commune d'Arles) Nom porté par un très raccordement entre deux routes nationales, déclassé en 2006 en RD 573.
Route nationale 578 Fos-sur-Mer Fos-sur-Mer Déclassée dans les années 1970 dans la voirie communale.
Route nationale 579 Fos-sur-Mer Fos-sur-Mer Déclassée dans les années 1970 dans la voirie communale.
Route nationale 1569 Route nationale 569 au nord de Miramas, vers Salon-de-Provence Miramas, Istres Route nationale 569 au sud-ouest d'Istres, vers Fos-sur-Mer Nom donné à la déviation de Miramas et Istres, finalement intégré à la RN 569 en 2016.
Route nationale 2516 Autoroute A51 au sud d'Aix-en-Provence, vers Marseille Aix-en-Provence Courte route nationale à 2x2 voies, issue du déclassement en 2018 de l'autoroute A516. Doit être transférée au département des Bouches-du-Rhône en 2024.
Route nationale 2569 Route nationale 569 au nord de Miramas, vers Salon-de-Provence Miramas, Istres Route nationale 569 au sud-ouest d'Istres, vers Fos-sur-Mer Nom donné à l'ancien itinéraire de la RN 569 par les centres-villes de Miramas et Istres, finalement déclassé en 2006 en RD 569N.
 

Transport collectif de voyageurs

Les Bouches-du-Rhône sont desservies par le réseau régional de transport routier Zou !, qui ne compte que huit lignes dans le département : en effet, une grande partie des lignes ont été transférées à La Métropole Mobilité qui couvre trois cinquièmes de la superficie et 93 % de la population du département.

Covoiturage et autopartage

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Transport ferroviaire

Historique

La gare d'Istres dans les années 1920.

Le chemin de fer apparaît dans les Bouches-du-Rhône en 1848, quand est inaugurée une ligne de Marseille à Avignon, embryon de la future « ligne impériale » de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles. Aix-en-Provence est desservie huit ans plus tard par une ligne en provenance de Rognac. Le réseau d’intérêt général a été développé dans le département principalement par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). À son apogée à la fin des années 1920, le chemin de fer d’intérêt général atteignait la plupart des villes et bourgs du département, dont Aix-en-Provence, Arles, Aubagne, La Ciotat, Istres, Lambesc, Marseille, Martigues, Port-Saint-Louis-du-Rhône, Salon-de-Provence, Tarascon, Trets et Vitrolles. La gare de Miramas, au carrefour des deux lignes à double voie reliant Lyon à Marseille et équipée d'un des principaux triages du sud de la France, voit se développer autour d'elle l'une des plus importantes villes cheminotes du pays. À Marseille, de nombreuses voies permettent la desserte du port.

Les Bouches-du-Rhône ont également été desservies à partir de 1872 par un réseau de chemins de fer d’intérêt local, successivement exploité par la Société des chemins de fer des Bouches-du-Rhône, la Société nouvelle des chemins de fer des Bouches-du-Rhône, la Compagnie des chemins de fer régionaux des Bouches-du-Rhône, la Compagnie des chemins de fer départementaux des Bouches-du-Rhône et enfin la Régie départementale des transports des Bouches-du-Rhône. Ce réseau reliait Pas-des-Lanciers à Martigues, Tarascon à Orgon par Saint-Rémy-de-Provence, Arles à Salon-de-Provence par Fontvieille, Barbentane à Orgon par Châteaurenard, La Ciotat-gare à La Ciotat-ville et Eyguières à Meyrargues par La Roque-d'Anthéron. Ce réseau, construit à l'écartement normal contrairement à la plupart des réseaux d'intérêt local, a en grande partie été fermé dans les années 1930 et 1950, mais, fait rare, certaines lignes restent exploitées au XXIe siècle pour le trafic de marchandises. La Camargue a également été desservie par le réseau à écartement métrique des Chemins de fer de Camargue. Certaines lignes de l'ancien tramway de Marseille, par ailleurs, s'étendaient loin de la cité phocéenne, jusqu'à Aix-en-Provence et Aubagne.

La « ligne impériale », parcourue par certains des trains les plus rapides de leur époque comme le Mistral, est électrifiée au début des années 1960. En 1982, le TGV entre en gare de Marseille-Saint-Charles, mais la véritable révolution a lieu en 2001 avec l'ouverture de la LGV Méditerranée qui met la cité phocéenne à trois heures de Paris.

Cartes du réseau ferroviaire dans le département
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1930.
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1930. 
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Le réseau ferroviaire de nos jours. 
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire. 
Cliquez sur les cartes pour les agrandir

Situation actuelle

Trois rames TER Provence-Alpes-Côte d'Azur stationnées sous la grande halle voyageurs de la gare de Marseille-Saint-Charles en 2012.
Articles détaillés : TER Provence-Alpes-Côte d'Azur et Liste des gares des Bouches-du-Rhône.

Les principales gares de voyageurs sont celles de Marseille-Saint-Charles et Aix-en-Provence TGV, avec une fréquentation annuelle de 14 629 000 et 3 594 000 voyageurs respectivement en 2019[3] ; les gares d'Aubagne, Arles, Miramas, Vitrolles-Aéroport-Marseille-Provence, Aix-en-Provence, La Ciotat - Ceyreste et Marseille-Blancarde comptent entre 500 000 et 1 000 000 voyageurs en 2019.

La gare de Marseille-Saint-Charles est située à l'extrémité de trois lignes à double voie la reliant à la vallée du Rhône, à Paris et au Languedoc : la LGV Méditerranée, destinée aux trains à grande vitesse (TGV inOui, Ouigo, AVE…), la ligne « impériale » de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, au trafic TER moyenne et longue distance toujours soutenu, et la ligne de la rive droite du Rhône, donc la section la plus proche de la cité phocéenne (ligne de Miramas à l'Estaque ou ligne de la Côte Bleue) n'accueille plus qu'un trafic local et, dans sa partie nord, des trains de fret accédant au complexe du Grand port maritime de Marseille.

La gare de Marseille-Saint-Charles est en cul-de-sac, mais certains trains y rebroussent ou empruntent le raccordement des Chartreux pour continuer vers la Côte d'Azur par la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière). La saturation de cet axe (parcouru par de fréquents trains à grande vitesse, TER et fret) et les faibles vitesses autorisées par son tracé sinueux expliquent que son doublement par une ligne nouvelle Provence Côte d'Azur soit projeté.

La ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) a une importance et un équipement nettement inférieurs aux axes précités, bien qu'elle relie notamment entre elles les deux principales villes du département, Aix-en-Provence et Marseille.

Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département

NB : l'agglomération marseillaise est parcourue de nombreux raccordements et voies d'accès à diverses installations portuaires, non recensées exhaustivement ici.

Ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis (LGV)
(dont le tronçon sud est connu sous le nom de LGV Méditerranée)
Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs.
Ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles Ligne impériale, à double voie électrifiée en courant continu 1500 V dans le département, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs.
Ligne de Tarascon à Sète-Ville Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs.
Ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière) Double voie (3 voies jusqu'à Aubagne), électrifiée en courant continu 1500 V sur quelques kilomètres à la sortie de Marseille puis en courant alternatif 25 kV 50 Hz au-delà, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs.
Ligne d'Avignon à Miramas Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs.
Ligne de Miramas à L'Estaque Double voie, électrifiée en courant continu 1500 V jusqu'à Lavalduc (début de la ligne vers Fos) et non-électrifiée au-delà, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. Cette ligne franchit notamment le pont tournant de Caronte.
Ligne de L'Estaque à Marseille-Saint-Charles
Ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) Voie unique non-électrifiée (avec plusieurs évitements dynamiques entre Aix-en-Provence et Marseille), ouverte aux trafics de fret et de voyageurs.
Ligne de Marseille-Blancarde à Marseille-Prado Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte au seul trafic de fret. L'extrémité de la ligne côté Prado est aujourd'hui déclassée.
Ligne de Lavalduc à Fos-Coussoul (dépôts pétroliers) Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte au seul trafic de fret (accès aux voies industrialo-portuaires de Fos-sur-Mer).
Ligne de Rognac à Aix-en-Provence Voie unique non-électrifiée, ouverte au seul trafic de fret. Projet de réouverture voyageurs.
Ligne d'Aubagne à La Barque Ligne non-exploitée dans sa partie sud et déclassée dans sa partie nord. Un projet de réouverture sous forme de tramway existe dans la partie sud.
Ligne de Carnoules à Gardanne Ligne non-exploitée. L'extrémité ouest de la ligne est en théorie ouvert au trafic fret mais n'accueille plus de trains.
Ligne d'Arles au canal Ligne fermée à tout trafic.
Ligne d'Arles à Lunel Ligne déclassée dans le département.
Ligne de Marseille-Prado à Marseille-Vieux-Port Ligne déclassée.
Ligne de Salon à La Calade-Éguilles Ligne déclassée.
Ligne de Nice à Meyrargues dite Central-Var Ligne déclassée (anciennement à écartement métrique).
 

Transport maritime

Joseph Vernet, L'Entrée du port de Marseille (1754)
Article détaillé : Grand port maritime de Marseille.

La naissance puis le développement d'une agglomération à Marseille, de l'Antiquité au XXe siècle, sont liés à l'existence sur ce site d'un des plus importants ports de la Méditerranée. De nos jours, le Grand port maritime de Marseille, dont les installations s'étendent de Marseille à Fos-sur-Mer en passant par les rives de l'étang de Berre, présente une large palette d'activités, du transport d'hydrocarbures (grâce à la présence de quatre raffineries à proximité) à celui des conteneurs en passant par celui des passagers (lignes régulières vers la Corse et l'Afrique du Nord, et croisières). En 2021, Marseille est le plus grand port français et le 6e port européen par le tonnage transporté, avec un trafic de plus de 70 millions de tonnes[4]. Le Vieux-Port de Marseille, quant à lui, accueille les navires de plaisance.

Transport fluvial

Articles détaillés : Rhône et Canal de Marseille au Rhône.

Si le réseau routier et ferroviaire assure la majeure partie du trafic entre le Grand port maritime de Marseille et son hinterland, une part non négligeable de son tonnage provient du transport fluvial. Le Rhône est l'un des principaux axes du transport fluvial en France, canalisé à grand gabarit (classe V CEMT[5]), et il est relié par des canaux du même gabarit aux bassins de Fos-sur-Mer. Marseille est ainsi le premier port fluvial du sud de la France, avec un trafic fluvial de 1 500 000 tonnes en 2019[6].

Transport aérien

Vue aérienne de l'aéroport Marseille-Provence, au bord de l'étang de Berre.
Article détaillé : Aéroport Marseille-Provence.

L'aéroport Marseille-Provence est, avec plus de 10 millions de passagers en 2019, le quatrième aéroport le plus fréquenté de France[7]. Il est desservi par une trentaine de compagnies qui le relient à plus d'une centaine de destinations en Europe et dans le monde. La compagnie à bas coût Ryanair, à elle seule, dessert 60 lignes depuis l'aéroport[8].

Les aérodromes d'Aix - Les Milles, Berre - La Fare, Le Mazet de Romanin et Salon - Eyguières sont dédiés à l'aviation légère de tourisme et de loisirs.

Transports en commun urbains et périurbains

La métropole d'Aix-Marseille-Provence, la communauté d'agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette et la communauté d'agglomération Terre de Provence sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[9].

Plan des réseaux d'autobus de la métropole d'Aix-Marseille-Provence, regroupés sous la marque La Métropole Mobilité.

La Métropole Mobilité est la marque regroupant l'ensemble des réseaux de transport en commun de la vaste métropole d'Aix-Marseille-Provence, qui, jusqu'en 2016, relevaient de sept autorités organisatrices de transport différentes. Elle compte deux lignes de métro à Marseille, quatre lignes de tramway (à Marseille et Aubagne), six lignes de bus à haut niveau de service (baptisées « le bus + »), cinq lignes maritimes, et plusieurs centaines de lignes d'autobus et d'autocar exploitées sous diverses marques (« le car » et « le car + », RTM à Marseille, Transmétropole dans l'agglomération marseillaise élargie, Ciotabus autour de La Ciotat, Lignes de l'Agglo autour d'Aubagne, Aix en bus à Aix-en-Provence, Pays d'Aix mobilité autour d'Aix, Salon Etang Côte Bleue à l'est de l'étang de Berre, Libébus autour de Salon-de-Provence et Ulysse autour d'Istres et Martigues). Si les transports en commun marseillais souffrent d'un sous-dimensionnement et d'une mauvaise réputation[10], des investissements massifs dans le réseau de transport ont été annoncés en 2021 dans le cadre du programme Marseille en grand[11].

Le réseau Envia (Arles) est beaucoup plus réduit, avec une quinzaine de lignes d'autobus. Les Navettes Terres de Provence comptent deux lignes autour de Châteaurenard.

Modes actifs

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Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.

Notes et références

  1. a b et c INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
  2. Le Figaro, « Paris et Marseille parmi les 50 villes les plus embouteillées du monde », sur LeFigaro.fr, (consulté le ).
  3. SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
  4. Eurostat, « Poids brut des marchandises traitées dans les 20 premiers ports de l'UE, par direction » (consulté le ).
  5. [PDF] « Les voies navigables du Bassin Rhône Saône », sur VNF.fr, (consulté le ).
  6. Voies navigables de France, « L’activité fluviale des principaux ports publics », sur VNF.fr (consulté le ).
  7. « Statistiques annuelles, Aéroport de Marseille Provence », sur le site de l'Union des aéroports français (consulté le ).
  8. « Ryanair dévoile son programme record à Marseille », sur Marseille.Aéroport.fr, (consulté le ).
  9. Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).
  10. Olivier Razemon, « Marseille, la vraie galère des transports », sur LeMonde.fr, (consulté le ).
  11. François Tonneau, « Plan de Macron pour Marseille : dans le méli-mélo des transports, découvrez le 2e volet de notre série », sur LaProvence.com, (consulté le )

Voir aussi

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